Depuis quelques années, les médias, les médecins et les partisans de la nourriture healthy vantent les vertus de certains produits alimentaires. Mais aujourd’hui la surconsommation de ces aliments nuisent à la planète.
Le cas de l’avocat
L’avocat est devenu l’emblème de toutes les cantines bios. Toutes les it girls et les végétariens se concoctent des avocados toasts en guise de repas ou de collation. Cette tartine star est peut être très à la mode, très bonne pour la santé mais a surtout un impact écologique désastreux. Avec cet engouement, la culture de l’avocat au Mexique s’est accentuée avec des effets dramatiques. On observe une forte augmentation du prix de la terre au détriment des cultures locales. De nombreux cartels illégaux se sont formés pour procéder à des forages qui ne sont pas permis. La guerre de l’eau pour la culture de l’avocat a bouleversé l’équilibre du pays.
Limiter la consommation des laits végétaux
Savez vous que pour produire un kilo de lait d’amande, il faut 4000 litres d’eau. La culture de l’amande en Californie a asséché la plupart des nappes phréatiques. On observe la même chose concernant la noix de coco. L’effet de mode de ce fruit est désastreux. On vante les vertus de son eau, de son huile ou de son lait. Cette surconsommation boostée à coup de publicité et de campagnes de com a engendré une monoculture intensive, l’utilistation d’enfants pour aller chercher les noix. On assiste à une accélération de la déforestation pour produire toujours plus, avec comme conséquence la mise en péril de certaines espèces animales.
La mode des cristaux naturels
Toutes les stars (Lady Gaga ou Kim Kardashian)vantent les effets des pierres naturelles censés avoir des pouvoirs destressants sur notre organisme. De nombreux bijoutiers se sont emparés de cette mode pour créer des lignes de bijoux en cristaux naturels censés nous apporter de l’énergie et de l’apaisement. Là encore, on ne s’imagine pas les effets néfastes pour l’environnement. L’extraction de ces cristaux se fait dans les pays les plus pauvres du globe, comme à Madagascar ou en Birmanie. Les forêts sont dévastées, les enfants sont exploités et sont forcés de travailler.
Quelle est la solution? Il ne s’agit pas d’arrêter totalement la consommation de ces produits. Révisons notre mode de consommation en privilégiant l’offre locale et de proximité. Pourquoi vouloir à tout prix consommer des produits du bout du monde alors que nos terres nous offrent des ingrédients tout aussi bons et sains.