Une hackeuse a piraté une banque américaine et s’est faite arrêter par le FBI après s’être un peu trop vantée de son forfait.
L’histoire est digne des films d’espionnage les plus fous. Et pourtant, il s’agit bien de la réalité. Depuis plusieurs années, les « mégafuites » de données inquiètent les autorités politiques et les établissements bancaires. Les banques du Panama s’en souviennent, celle de Suisse également. C’est au tour d’un établissement américain cette fois d’avoir des sueurs froides : Capital One Financial peut cependant souffler… Après avoir annoncé lundi que des données personnelles de 106 millions de ses clients, principalement des Américains et des Canadiens, avaient été volées, la banque a rassuré en indiquant qu’une ingénieure en informatique, qui a semble-t-il hacké ses données, avait été arrêtée par le FBI. « Un individu extérieur a eu un accès non autorisé et a obtenu certaines informations personnelles », a indiqué la banque américaine dans un communiqué. Les personnes touchées sont celles « ayant fait une demande pour des produits liés aux cartes de crédit ou souhaitant obtenir la carte bancaire Capital One ».
Des données partielles volées
Mais l’établissement bancaire s’est voulu rassurant : « Ni les numéros de compte de carte bancaire ni les informations pour se connecter à des comptes bancaires n’ont été volés. Et plus de 99 % des numéros de sécurité sociale n’ont pas été compromis ». Qu’en est-il pour le pourcent restant ? Mystère. Mais les personnes affectées par cette fuite d’informations sont aussi bien des consommateurs que des petites entreprises ayant effectué une demande à Capital One entre 2005 et début 2019. Selon la banque, la hackeuse n’a réussi à obtenir que des informations « partielles » sur des détenteurs de cartes de crédits bancaires. Malgré cela, la criminelle risque jusqu’à cinq ans de prison. Comment la police a-t-elle fait pour l’appréhender ? La voleuse aurait en réalité crié un peu partout sur le web qu’elle avait volé des informations bancaires…. Le FBI n’a donc plus eu qu’à la cueillir. Facile, non ?